Bonjour à toutes et tous,
En cette période de rentrée, les affaires reprennent ainsi que l’énoncé de bonnes résolutions.
La première résolution répond à un vœu formulé par nombre d’entre vous au cours des différents échanges que nous avons pu avoir au cours de l'année au moment des AG ou CA, ou tout simplement lors d'échanges mails ou via le site de l'ASPMP. Elle concerne l’amélioration du lien entre l’ASPMP et ses adhérents ou futurs adhérents sur le travail qui est fait.
Cet éditorial signe le début de cette démarche et nous travaillons à la mise à jour d’un mailing élargi.
Nous comptons également sur chacun d’entre vous pour diffuser toutes les informations que vous recevez autour de vous dans vos réseaux.
Du côté des journées et colloque nous vous annonçons deux grands rendez-vous :
Enfin, les groupes de travail inter ministériels répondant à la feuille de route sur la stratégie de prise en charge des personnes placées sous-main de justice se poursuivent. Nous nous y engageons en articulation avec l'Assocation des Professionnels de Santé Exerçant en Prison [2]. Nous essayons à chaque fois de débattre des différents sujets, de la façon dont nous souhaitons nous engager avec la DGOS, la DGS pour participer in fine à plusieurs groupes de travail réunissant différentes institutions, dont l’Administration Pénitentiaire (DAP), mais aussi la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ), et d’autres associations.
Une attention particulière de notre part en ce mois de septembre se porte sur le groupe de travail consacré au financement des USMP et celui sur la «santé mentale» dans lequel est en train de se finaliser un «guide de bonne pratique» à destination des institutions hospitalières accueillant des patients détenus en SDRE (article L-6111-40-5 du CSP). Ce groupe va se poursuivre avec l’état des lieux des deux premiers niveaux de soins par le dépouillement des questionnaires auxquels vous avez répondu.
Le travail sur le Guide Méthodologique se poursuit également. Nous œuvrons de concert avec l’APSEP sur des sujets complexes (accès aux droits, RDR). Les deux associations travaillent à ce que le Guide méthodologique soit une aide au quotidien pour les professionnels, et pas seulement une liste de bonnes intentions ne tenant pas compte de la réalité du terrain.
Du côté du travail sur les prochaines UHSA, trois groupes de travail sont en cours concernant le financement, le cahier des charges et un groupe plus technique pour les trois constructions/architectures à venir.
Bien sûr, l’ASPMP continue d’engager tout ce travail en lien avec nos préoccupations actuelles. La «maladie psychiatrique» ne peut être un motif de maintien en détention comme c’est le cas actuellement. Si les politiques sécuritaires prédominent au détriment de la «santé» des plus malades et des plus précaires, elles ont pour conséquence un accroissement sans fin de la surpopulation pénale et un impact direct et délétère sur l’état psychique des personnes détenues. Ce qui joue considérablement, même indirectement, sur l’«attractivité» de ce lieu d’exercice pour les professionnels. De nombreuses personnes non accueillies dans les autres institutions finissent au sein des services de psychiatrie et en prison. Cette «loupe sociale» dont nous témoignons permet de se rendre compte de l’état de la justice et de l’hôpital, mais aussi de toutes les autres institutions fondamentales.
Nous avons abordé ces sujets de façon plus approfondie lors de l’AG au mois de juin et continuerons lors de notre prochain CA prévu le 7 décembre 2023.
N’hésitez pas à solliciter les membres du bureau pour tout échange.
N’hésitez pas à nous alerter sur les difficultés rencontrées et si vous avez besoin d’aide et de soutien !
Bonne rentrée et à bientôt.
Pour le Bureau de l’ASPMP,
Pascale GIRAVALLI
Présidente de l’ASPMP
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